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Publié : 19 mai 2011

Renaissance du Lille ancien :

des projets pour « faire émerger une histoire »

Renaissance du Lille ancien : des projets pour « faire émerger une histoire »

jeudi 19.05.2011, 05:16 - La Voix du Nord

Le pan de mur rouge de la rue de la Monnaie pourrait un jour retrouver ses allures de moulin...

PATRIMOINE

- L’association Renaissance Lille Ancien (RLA) tenait, mardi soir, son assemblée générale annuelle. L’occasion de revenir, point par point, sur les avancées des projets de l’association, qui s’attache à mettre en valeur le patrimoine, parfois oublié, de la métropole.

- Le moulin Saint-Pierre. Quiconque se promène rue de la Monnaie s’est sans doute déjà demandé à quoi avait bien pu servir le pan de mur rouge isolé, entre le trottoir et l’îlot Comtesse. Cette façade appartenait au moulin à eau Saint-Pierre : ses vestiges sont pour l’instant peu mis en valeur, mais Renaissance du Lille ancien compte bien y remédier. L’association peaufine depuis de nombreuses années un projet de restauration du moulin : un travail difficile puisque toutes les pièces du puzzle ne pourront être retrouvées. Le projet prévoit de reconstituer le volume du moulin en alliant éléments d’origine et architecture contemporaine. « Nous souhaitons faire réapparaître la logique des réseaux d’eau en sous-sol, et ainsi faire émerger toute une histoire et une géographie, accessibles à tous les passants », affirme Didier Joseph-François, président de l’association : l’enjeu s’avère donc surtout pédagogique. « Cette restauration pourrait tout à fait s’intégrer dans le Plan bleu qui mettra en valeur les canaux lillois, espère Didier Joseph-François. Ce sera à la ville d’en décider. » Le projet sera présenté à la maire de Lille très prochainement.

- L’abbaye de Loos. Annoncée pour juin, la fermeture de la prison de Loos, qui abrite une abbaye, inquiète depuis six ans la RLA. La demande de classement de l’abbaye comme monument historique, « nécessité absolue » selon Didier Joseph-François, se heurte au refus de la Direction régionale des affaires culturelles. « Nous allons continuer à nous battre, promet Didier Joseph-François,car nous ne comprenons pas que la DRAC se dessaisisse d’un tel dossier. » > L’abreuvoir des Jésuites. En mars, la polémique avait enflé : l’abreuvoir des Jésuites a-t-il été détruit lors des travaux dans le centre-ville ? « On croit savoir que le chantier s’est arrêté devant l’abreuvoir », affirme aujourd’hui Jean-Yves Méreau, vice-président de l’association. Seules les annexes auraient été touchées.

- L’abbaye de Marquette-lez-Lille. Pour la petite histoire, lors des travaux de sondage de l’abbaye, la relique d’un orteil du premier mari de Jeanne de Flandres, Fernand de Portugal, a été découverte. La dépouille de Jeanne de Flandres reste, elle, mystérieusement introuvable. Mais le travail de détective continue : une nouvelle phase de fouilles débutera l’année prochaine et s’étendra sur trois ans. À suivre... • J. M.